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Archives Des Maladies Professionnelles et De L'Environnement ; 83(4):352-352, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2011525

ABSTRACT

Contexte La crise sanitaire engendrée par la COVID-19 a eu un impact majeur sur le système de soin et les soignants. L’attention à porter aux professionnels du soin est indispensable, et passe par l’identification des facteurs de risques pour leur santé psychique. Dans les unités de soins intensifs (USI) la crise sanitaire a induit un stress professionnel important du fait de l’afflux de patients, de l’exposition au virus et du manque de connaissance de ce virus. L’étude présentée a pour objectif d’évaluer et comparer l’impact psychosocial de la crise COVID-19 sur les soignants exerçant dans une USI standard versus une USI ad hoc gérée par les anesthésistes en salle de réveil ou salle d’opération, dans le même hôpital universitaire. Méthode L’étude est une enquête transversale composée de questionnaires validés (HADS, Brief COPE, CBI et PCLS), de question sociodémographiques et d’un questionnaire ad hoc sur les caractéristiques professionnelles, soumis ç l’ensemble des professionnels travaillant dans les deux USI d’un hôpital Universitaire Français, d’avril à mai 2020. Une régression logistique a été réalisée pour identifier les facteurs de risques indépendants de l’anxiété, la dépression, le burnout et l’état de stress post traumatique (ESPT) ;avec une valeur significative pour un p < 0,05. Résultats Le taux de réponse était de 76 % (66/84) et 84 % (142/168), respectivement dans les USI ad hoc et standard. L’anxiété est statistiquement plus fréquente dans l’unité ad hoc que la standard 3,01 IC 95 % [1,24 ;7,29] p 0,014). Il n’y a pas de différence significative entre les ICU concernant les incidences de la dépression, le burnout et l’ESPT. L’analyse multivariée révèle que le genre féminin et le travail en USI ad hoc était des facteurs de risque d’anxiété. Le genre féminin et l’usage de psychotrope étaient liée à la dépression. Le burnout était lié au sentiment de protection et à l’usage de psychotrope. Aucun facteur de risque significatif n’a été identifié pour l’ESPT. Conclusion L’évaluation de l’impact psychosocial sur les professionnels travaillant en USI classique ou ad hoc dans le même hôpital révèle des facteurs de risque spécifiques pour l’anxiété, le burnout et la dépression. Ces informations doivent être prise en compte dans l’adaptation des structures de soin pour de futures organisations de crise.

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